Où sont passées nos hélices… se sont-elles lassées de porter nos mémoires sans lesquelles nous ne pouvons que nous alourdir…
Les promesses d’un instant ne conduisent à aucune bonne trajectoire et aucune altitude suffisamment haute ne permettra jamais de rejeter nos inconforts, nos conditions.
Les regards tournés dans de mauvaises directions nous ont même conduits, avec le temps, à laisser des traces, de nombreuses empreintes de ce que nous sommes tout au fond de ces immenses océans. Quant aux traces à la surface, de simples observations suffiront…
Que devenons-nous lorsque nos yeux bien trop lourds et chargés d’emballages tout de plastiques revêtus et submergés d’objets ne servant qu’à rassurer quelques reflets de fausses croyances en contact avec nos existences?
Nos quotidiens saturent alors que nos conditions cherchent pourtant à retrouver de l’apesanteur, une certaine légèreté celle d’être entourée par la vie, traversée par sa présence de tous parts …
Un troque de grand ampleur pour une partie de nos libertés contre des biens illusoires est engagé, celui du confort et d’un égo piégé dans ces cages aux barreaux vert-de-grisés recouvrants quelques pensées corruptibles qui rongent nos existences en exigeant toujours davantage, dans cette course folle, effrénée et très imprégnée de nos peurs de ne plus être, de n’être plus rien, ni reconnu ni contenté, un sentiment de perdre ce statut d’humain trop humain.
Nous voici conduit aux portes d’un grand spectacle aux allures de tombeaux ouverts, celui du manque d’une eau potable, d’une terre qui perd de l’air et de thermomètres qui flirtent avec Celsius en rougissant. Pendant ce temps, certaines pensées individuelles s’agitent encore fièrement devant de faux nectars et dansent toujours autour de ces amas de pneus, ces champs de plastiques exhibants une sorte de supériorité remplis d’un égo aux odeurs de cendres froides et aux prières faciles…
Fabricant d’une Population polluante à la mémoire obèse, observe tes fabriques à nuages et tes collines artificielles dont les sommets frôleront les poussières d’étoiles et finiront emprisonnés dans ces barils-poubelles mal sellées au fond des océans.
Comment tous coupables pourrions-nous être en joie chaque jour devant de tels legs, comment fermer les yeux une minute de plus sur ces ondes courtes qui déroutent tout ce que pollinise la vie?
Pourtant tout à toujours été là, glissé au plus profond de ce que nous sommes, attendant patiemment qu’une compréhension véritable provenant non pas de certains cerveaux bien trop occupés à maîtriser quelques contre-plongées mais se détachant plutôt de nos intelligences émotionnelles libérant de réels principes, pour de meilleures conditions, de ce que nous sommes, une prise d’intérêt plus grande vers la conscience qui nous entoure.
L’expérience de la pollution par les déchets et des produits chimiques doit impérativement cesser alors que nous touchons du bout des doigts l’indigestion par un phénomène de la malbouffe collective, d’une perte des goûts dans cette opulence mal répartie et d’une indignation encore plus grande: celle des conditions de nos animaux appelés de grandes consommations provenant de tous les horizons dont nous portons le poids et les responsabilités.
Plus rien dans ces expériences n’ont de compréhensions, laissons donc la place à autre chose; une nouvelle énergie qui n’attend que nous pour se manifester permettant plusieurs réparations attendues et dotées de vibrations qui nous reliront à travers d’autres regards sur ce qui est animé et non animé, sur la vie que nous devons éprouver, la ressentir lorsqu’elle se pose sur nos visages quand la vie jaillit d’entre nos mains.
Aucune dette pourtant suite à ces nombreuses expériences de plusieurs siècles d’histoire mais quel que soit le grand nombre d’instruments que nous utiliserons, nous devrons être en mesure de produire progressivement un même phrasé et devrions laisser cette sphère dont nous ne serions être les propriétaires tout comme son effet de gravité extrêmement pratique, aussi propre que possible.
K comme Méditation…!