C’est à travers ces immenses plaines ou derrière les gigantesques feux de brousse que nous devons poser nos regards… dans les bruits de ruissellements parfois enfouis, ou étendue presque immobile reflétant ces bouts de ciel en mouvement comme les traces d’un passage, peu être le nôtre…À chaque manque de son passage, les terres se fendent et les âmes réclament l’aide de leurs dieux, à chaque grande précipitation, la désolation résonne d’images difficiles.À Madagascar, trop souvent boueuse ou polluée comme une insulte, l’eau transporte impuissante nos
Et si… ce que nous tenions entre nos mains n’était en réalité que de l’énergie, une matière pure dont nous aurions perdu la notion permettant de produire tous les changements !Et si… ce qui nous traversait l’esprit n’était en réalité qu’une boussole indiquant des directions, une expérience, qu’en feriez-vous …? Détenir une telle potentialité et l’observer sur le bout des doigts et être dédié à ce que l’on est et se souvenir progressivement de ce qui est inscrit en nous, ce qui résonne ou parfois
Ce dont nous sommes fait ainsi que nos existences toutes entières sont recouvertes de poussières d’étoiles et de fragments d’émotions qui nous relient à la nature et aux éléments, le reste n’est qu’une histoire de reflets, de choix et de directions. Ces morceaux de forêt entièrement qui disparaissent à Madagascar, des fleuves devenant un peu plus des lits de poussières et l’importance de nos regards posés devant les sécheresses. Même si depuis toujours la terre réagit à ses propres cycles, il se
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