Pour écouter ou entendre le bruit, il faudrait déjà pouvoir percevoir le silence, le non bruit.
Celui du vent se faufilant à vive allure, longeant et glissant sur les branches de ces vieux grands arbres solidement ancrés dans les sols, observants chaque missive venue du ciel. Durant cette course folle, cet air à grande vitesse dépourvu de timidité tournoie faisant frémir et narguant tout sur son passage comme ces feuilles les plus vertes et être au même moment capable de faire tanguer les plus empruntées.
Transportant dans ces ondulations toutes ces poussières, semences, pollens et autres organismes qui porteront les messages de la vie.
Aucun début, aucune fin, ce drôle de courant d’air qui n’en fait qu’à sa tête ne connaît aucun dompteur, il dévale les pentes les plus hautes et abruptes, se gorgeant de fraicheur pour déposer et partager son souffle bien plus bas…
Goûter la vie, l’avaler pour ensuite en conserver son parfum, cette présence…
La pensée pourrait être tout comme le vent mais elle n’est l’amie de personne, elle surgit à travers les sensations faisant remonter quelques images déjà inscrites donc empruntées, agitant elle aussi tout sur son passage mais finissant sa course tôt ou tard pour s’évanouir. Une fois observée ou ressentie, contrairement aux vents et faute de consistance et de conscience la pensée laisse toujours faussement derrière elle d’autres semences aux goûts et à la saveur de l’illusion..
Ce ballet de poussière sans atmosphère, ce flux de pensées organisé à bel et bien un début et une fin, son principe ne saurait être donc en aucune façon une vérité.
Lorsque un reboisement d’essences endémiques est réalisé sur les terres de la plantation Kaloegreen, nous aimons toujours savoir par quel courant nous souhaiterions être emporté lorsque nous plantions, semons, récoltons nos épices et notre Miel K…
Et observez bien, de nouvelles Attitudes comme celle-ci se répandent à travers le monde, se libèrent un peu plus chaque jour à travers d’autres grands espaces.
De profondes réflexions ont prit leurs envoles face aux grands nombres d’errances observées et ressenties aujourd’hui.
Ceux qui façonnent les paysages et les cultures se dirigent progressivement vers d’autres relations avec la nature… ces nouvelles générations d’éleveurs et d’apiculteurs, d’ingénieures agronomes, de gardiens des forêts et les derniers pédologues encore présents ont le regard tourné dans une tout autre direction que celle de ces anciens chemins tracés à grand coups de perte de goût et de semences piégées.
Ces nouvelles générations de pensées ont des différences fondamentales et sont d’une toute autre densité face à leurs archétypes… elles sont tournées et traversent une partie plus émotionnel de ce que nous sommes et bien plus éloignées de notre mental qui n’a de cesse de part sa fonction intrinsèque de corrompre nos plus belles pensées et intentions.
K comme Compatibilité …!